Un classique de la littérature américaine qui ne m’a pas plus emballée que ça… probablement un manque de disponibilité de ma part, mais quand même, les premiers chapitres m’ont perdue à travers tous ces personnages frivoles qui à mon sens manquaient vraiment de consistance. On s’attache un tout petit peu au narrateur, puisque c’est à travers ses yeux que l’on découvre le monde de Gatsby, cet homme fortuné qui organise des soirées somptueuses pour une société américaine privilégiée dans le New York des années 20, au cours desquelles malgré sa qualité d’hôte il reste plus spectateur qu’acteur…
J’ai mis très longtemps à finir ce livre, car le contraste entre les mondanités superficielles et l’obsession de Jay Gatsby pour son amour de jeunesse ne m’est apparu que tardivement, mais je n’ai pas abandonné ma lecture car à chaque reprise je me souvenais parfaitement de l’histoire sans avoir besoin de relire les dernières pages parcourues. Sûrement grâce au talent de l’auteur ?
« Nul feu, nulle glace ne rivalisera jamais en intensité avec la foule des chimères qui se pressent dans un cœur d’homme. »