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Même les méchants rêvent d’amour de Anne-Gaëlle Huon

Frais et distrayant, ce roman touchant n’est pourtant pas aussi léger qu’il n’y paraît…

Jeanine a 89 ans et la mémoire qui se fait la malle. Consciente de ses faiblesses, elle tâche de consigner par écrit tout ce qu’elle n’a pas envie d’oublier et confie son carnet à sa petite-fille Julia, qui devient alors malgré elle précieuse dépositaire d’un secret qu’elle n’aurait pu imaginer.

Entre tendresse, humour et bienveillance, l’auteure croque le portrait d’octogénaires farceurs et d’autres moins sympathiques, et par des allers retours entre présent et passé dessine pour nous ce que fut la vie de Jeanine. Regrets, incompréhension, culpabilité, ce ne sont pas que des beaux souvenirs qui sont alors exhumés, et c’est ce qui fait la force du récit.

Voilà ce que j’aime chez certains auteurs dits « populaires », écrire d’une façon accessible à tous sans pour autant sacrifier la qualité du texte, ce qui pour moi permet d’éprouver une émotion authentique que je ne ressens pas lorsque l’écriture, l’intrigue ou les personnages sont trop simples, trop lisses.

C’est le troisième roman que je lis de Anne-Gaëlle Huon et le charme opère à chaque fois, je me laisse surprendre par cette plume simple, authentique et sincère, qui ne cède pas à la tentation du feel-good de tout aplanir et qui encore une fois m’a agréablement touchée.

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