Un grand merci à Mélissa Da Costa pour avoir adouci ma semaine covidée… grâce aux 600 pages de son roman qui m’ont happée tout en douceur, j’ai pu m’échapper de nombreuses heures en compagnie d’Ambre, Tim, Rosalie, Andréa et les autres…
C’est le troisième roman que je lis de cette auteure et je reconnais bien maintenant cette écriture fleuve qui dessine par petites touches des portraits, un quotidien, une ambiance, bref tout un univers dans lequel elle nous permet de nous immiscer et que l’on quitte à regret.
Ambre a vingt ans et ne sait pas ce qu’elle attend de la vie ni des hommes, surtout après cette drôle de rupture avec Philippe, un homme marié dont elle était devenue dépendante. C’est pourtant grâce à lui si elle se retrouve pour six mois dans une sorte de coloc entre saisonniers au cœur de la petite station d’Arvieux, dans les Hautes-Alpes. Au départ un peu sauvage et en retrait, elle apprendra à connaître ses voisins de chambres, elle découvrira leurs failles et leurs richesses, et comprendra à quel point au fond ils sont tous un peu semblables. Elle tissera des liens très particuliers avec Tim, ce jeune cuistot amoureux d’un skieur professionnel, et reprendra peu à peu confiance en elle au fur et à mesure que se noueront leurs attachements singuliers.
Sans effets de manche, l’accent est mis sur l’humain, la beauté de certaines rencontres, la résilience, et c’est tout en simplicité que cette histoire assez tendre nous emmène sur des rivages apaisés. C’est ce qui m’a fait du bien.
La plume de Victoire 