
Une bouffée d’air, de soleil, de cuisine italienne et de rire avec ce roman frais et super agréable à lire, comme un petit week-end à Naples entre copines par exemple 😉
Luna vit à Milan et se voit obligée de séjourner à Naples, la ville de son enfance qu’elle pense détester, le temps de l’hospitalisation de son père qui vient de se faire opérer d’une tumeur bénigne au cerveau. Nous comprenons vite qu’elle est fâchée avec lui depuis fort longtemps mais que son devoir filial l’emporte, bon gré mal gré. Tout comme le fait de vivre dans cette maison honnie, ce palace qui lui rappelle de biens mauvais souvenirs, mais qu’elle découvre aussi sous un nouveau jour. Sa cousine Gina est aux petits soins avec elle et ne perd pas une occasion de lui rappeler leur complicité d’antan, mise à mal par l’éloignement de Luna et un certain snobisme milanais par rapport à la simplicité un peu crasseuse mais si vivante de leur Naples natale.
Malgré les ressentiments toujours présents, et grâce à l’amitié et l’affection de Gina, de Filomena la voisine du dessus, de Anna l’épouse bruyante et attachante du voisin de chambre de son père, mais aussi de ses trois meilleures amies qui débarquent un matin sans crier gare… Luna trouvera ce séjour moins désagréable qu’elle ne le craignait initialement, puis la nostalgie aidant finira même par se sentir fière de ses origines, de cette ville bruyante, parfois vulgaire mais si belle et attachante.
L’ensemble est léger et se déguste comme une gourmandise, à lire si on souhaite s’évader d’un quotidien morose et/ou qu’on éprouve une soudaine envie de pizza ou de sfogliatelle 😉
« La discipline est aux Napolitains ce que l’amabilité est aux Français. »