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Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

Et que ne durent que les moments doux: Roman (Littérature Française)

Tendre, émouvant, drôle, inattendu… La puéricultrice que je suis ne pouvait qu’aimer ce livre ❤

Merci Virginie Grimaldi pour cet hommage que vous rendez à ma profession, si intense au quotidien. Merci de si bien souligner l’humanité et la tendresse des soignants auprès des plus vulnérables, parents et enfants confondus. J’ai sélectionné en citation les passages concernés pour ne pas les oublier et parce que ça nous fait du bien, surtout en ce moment 😉

Entre l’histoire de Lili qui vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt, et celle d’Élise dont les enfants viennent de quitter le nid, vous m’avez fait rire et pleurer et la fin m’a complètement bouleversée, je ne m’y attendais pas du tout !

J’ai passé un super moment durant cette lecture ❤

« La puéricultrice qui s’occupe de toi s’appelle Florence. Elle a les cheveux bruns et le sourire apaisant, elle te parle comme si elle t’aimait, alors moi je l’aime aussi. »

« La puéricultrice s’appelait Estelle. Elle était d’une douceur qui ne s’apprend pas. Elle ne parlait pas, elle chantonnait. »

« Elles ne comptent pas leurs heures. Elles traitent les bébés comme si c’étaient les leurs. Elles traitent les parents comme si c’étaient les leurs. Elles sont d’une patience sans limite, en faut-il pour résister à toutes les questions que je leur pose. Elles ont toujours le sourire, une parole amicale, un geste prévenant. Elles ne relâchent jamais leur attention, les yeux sur les écrans de contrôle, les oreilles en alerte, prêtes à intervenir à tout moment. Elles accueillent nos émotions avec empathie. La semaine dernière, je me suis effondrée face à Estelle. J’ai tout déversé à ses pieds : ma peur, mon chagrin, mon passé. Elle a tout recueilli, patiemment, jusqu’au bout. Quand elle a quitté la chambre, je l’ai vue s’essuyer les yeux. Ce sont des magiciennes. Elles font entrer la lumière dans la pénombre. »

« Un jour, je te raconterai sa douceur, sa manière de chanter les phrases, son empathie, sa patience, sa sensibilité. Un jour, je te parlerai de cette femme qui aidait les bébés à respirer, et leurs parents aussi. »

« Florence et la plupart des personnes travaillant dans ce service ont réussi l’exploit de me redonner foi en l’humanité. »

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