Ce livre m’a été offert et permis de découvrir une auteure au succès international. Je ne l’aurais pas spontanément choisi mais comme j’aime m’imprégner d’univers radicalement différents je me suis plongée dans cette lecture avec une grande curiosité.
Il s’agit d’une fresque familiale dont le personnage principal, Posy Montague, se souvient de son enfance enchantée aux côtés de son père adoré du haut de ses presque 70 ans. Elle ne parvient plus à entretenir Admiral House, la magnifique bâtisse qui leur a servi de maison de famille depuis plusieurs générations, et doit se résoudre à vendre malgré tout ce qui l’attache encore à ce lieu si fort symboliquement parlant. Les événements s’enchaînent alors, depuis les retrouvailles avec son amour d’antan qui lui avait brisé le cœur, au retour inespéré de son fils Nick d’Australie qui tentera d’adoucir comme il le peut les frasques de son aîné Sam, aussi odieux que sa femme Amy est angélique. Au fil des pages, les secrets se dévoilent et révèlent des liens inattendus entre tous les protagonistes.
C’est ce que j’appellerai un livre « doudou », réconfortant, dans lequel l’auteure prend son lecteur par la main et l’emmène gentiment là où elle veut le faire aller, sans prise de tête et avec une grande bienveillance. Et je dois reconnaître que ça fait du bien, de se laisser un peu aller comme ça… Hormis ce côté très attendu, j’ai quand même regretté l’aspect lisse de la plupart des personnages, qui sont certes attachants mais qu’on a parfois envie de secouer pour savoir ce qu’ils ont vraiment dans le ventre ! Par ailleurs, j’ai eu l’impression que le livre était composé aux trois quarts par des dialogues et même si l’intrigue et les secrets de famille donnent un peu de piment, cela manquait pour moi de profondeur. Bref, je ne lirais pas tous les jours ce genre de livres mais de temps en temps, pourquoi pas !
La plume de Victoire 