Si l’on met de côté les sentiments – un peu trop – grandiloquents et l’écriture – un peu trop – ampoulée à mon goût, il s’agit d’une belle histoire d’amour et d’amitié au temps de la Résistance durant la seconde guerre mondiale.
Antoine admire son ami Charles, brillant jeune homme qui réussit tout ce qu’il entreprend, y compris séduire et vivre une grande histoire d’amour avec Séverine, qu’ils ont rencontré tous les deux lors de leur dernier été de paix et d’insouciance, au fin fond de la Dordogne. Une pointe de jalousie, mais alors vraiment une pointe, de la part d’Antoine secrètement amoureux de la jeune fille, ne l’empêchera pas de les soutenir et de les aider à se retrouver malgré les aléas de la guerre.
À vrai dire, j’ai plus été impressionnée par les mésaventures des résistants, tirées de faits réels et qui forcent le respect, que par les personnages en eux-mêmes, beaucoup trop lisses. J’aurais aimé plus de nuance les concernant ainsi qu’un approfondissement de leurs ressentis. Par exemple lorsqu’ils doivent tuer pour la première fois un homme on ignore comment ils le vivent…
Bref, un retour en demi-teinte même si je ne regrette pas ma lecture car j’ai appris beaucoup de choses sur ces hommes de l’ombre admirables et si courageux.
À lire si on aime cette période de l’Histoire ! 😉