C’est le premier roman « divertissant » que je m’autorise depuis le début du confinement. J’ignore pourquoi, je parvenais mieux à écrire qu’à lire, un comble ! Bref.
Au départ j’imaginais une lecture légère et facile car le style d’écriture est simple, enjoué, volontiers humoristique, et m’a aussitôt propulsée dans les banlieues huppées de Desperate Housewives, vous savez ? 😉 et j’adore cette série ! Tout compte fait, la comparaison n’est pas si mal, parce que dans les deux cas nous retrouvons un mélange de futile et de gravité, de sujets aussi banals (la fête d’anniversaire de la petite dernière par exemple) que profonds (le deuil, l’adultère et la séparation…). Et les préoccupations quotidiennes de ces familles australiennes sont finalement bien similaires aux nôtres.
Le rythme du récit et la multitude de personnages m’ont un peu perdue au départ, mais j’ai fini par m’y retrouver et y prendre goût, car en fond de toile n’oublions pas le titre du livre, il y a un secret…. Que contient donc cette lettre, écrite à Cécilia par son mari John-Paul il y a 20 ans, à n’ouvrir qu’après sa mort ? Vous vous doutez bien qu’elle aura du mal à respecter cette demande, d’autant plus que le comportement de John-Paul lorsqu’elle lui parle de la fameuse lettre, qu’il pensait avoir perdue depuis des années, lui met aussitôt la puce à l’oreille.
Une mécanique infernale se met alors en place et… je n’en dirais pas plus, chers lecteurs, pour ne pas vous gâcher le plaisir, en tous cas si vous souhaitez vous changer les idées foncez ! Une fois qu’on commence, on veut savoir la fin, addiction garantie 😉
PS : Et ce livre n’est bien entendu pas du tout aussi léger que je le pensais au départ, bien au contraire…
Les Liane Moriarty ont tous cette capacité à mêler feel good à suspense et message sociétal. Quand on n’en a jamais lu on se dit que c’est pas très profond et en fait… pas niais du tout !
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