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J’irais nager dans plus de rivières, de Philippe Labro

J'irais nager dans plus de rivières

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en démarrant ce livre, qui au départ m’a d’ailleurs désarçonnée, je trouvais que les souvenirs de l’auteur arrivaient en désordre, sans réel enchaînement, un peu comme une compilation de tous les personnages célèbres qu’il a rencontrés dans sa vie et quelques moments personnels suffisamment forts pour être racontés ici. Ce n’est pas vraiment une autobiographie car il ne s’agit pas d’un déroulé précis de la vie de Philippe Labro, et puis il donne tant d’importance aux autres !

C’est d’ailleurs l’un des charmes de ce livre, cette attention permanente envers l’humanité, le doigt pointé sur les richesses et parfois les faiblesses des uns et des autres, sans jamais se départir d’une certaine tendresse envers tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route.

En tant qu’infirmière, j’ai apprécié son hommage sincère envers les soignants…

En fait, plus j’avançais dans ma lecture, plus je me laissais bercer par tous ses souvenirs, sans chercher de lien entre eux, juste savourer cette mémoire vive des cinquante dernières années. Il a vraiment l’art de souligner ce qui nous a tous marqués mais que, pris par nos quotidiens, on a tendance à oublier.

J’ai beaucoup aimé aussi ses séries de « J’emporterai » dans lesquelles il énumère tous ces plaisirs simples et vivaces, ces sensations de vie qui nous traversent universellement et qu’il ramène à ses propres souvenirs… ça va u choix d’un camembert à Ave Maria, en passant par le premier concert de Bowie au dernier de Piaf…

Et que de citations ! J’avais envie de toutes les noter 😉

Bref, ce livre original est une ode à la vie et nous incite à profiter de TOUS les petits et grands moments qu’elle nous offre.

« C’était le frère aîné, le premier d’entre nous, ma ligne d’horizon. C’était lui que je voulais impressionner, avant tout autre, et dont j’attendais en secret approbation, admission, reconnaissance. »

« Le vent souffle toujours dans les feuilles des hauts aspens dont les troncs blancs, quand on les caresse, sont comme un duvet soyeux, comme la Vie. »

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