C’est un monde à part entière que je découvre depuis quelques semaines… Un monde avec ses codes, ses embûches, sa part de rêve, ses opportunités fabuleuses, mais aussi ses zones d’ombre…
Reprenons du début : le 2 août dernier, par un beau soir d’été, je décide presque sur un coup de tête de publier sur internet un roman que j’ai écrit six mois auparavant, et qui dort dans un tiroir (dans mon ordi en fait). Le déclic ? Je l’ai fait lire à une seule personne, ma maman. Qui a beaucoup aimé. Vraiment beaucoup. En soi, c’est un peu le job d’une mère, de s’extasier devant sa progéniture, quel que soit son âge 😉 mais voilà, ça a déclenché en moi l’envie d’être lue par d’autres personnes, qui seraient vraiment objectives quant au contenu. Donc anonymes.
D’où l’atterrissage sur monBestSeller.com, un peu par hasard, mon gentil moteur de recherche me ramenant toujours à eux. J’avoue que devant mon chiffre de classement initial, perdu au milieu de 3000 livres en ligne, je n’y croyais pas du tout.
Le lendemain, quelques vues ont attisé mon intérêt. Et puis une première mise en bibliothèque, tiens, quelqu’un a réellement envie de me lire ! Et le tout premier commentaire, qui me fait pousser des ailes… A partir de là, ça ne s’est plus arrêté. Pendant tout le mois d’août, mon classement n’a fait que progresser, pour arriver dans le Graal des 35 premiers en page de présentation du site. Arrivée à la 12ème place, je l’ai dit à mon cercle familial proche (oui, je suis très cachottière sur ce coup-là !), et à la 5ème place à mon cercle amical proche. Qui me pousse à franchir l’étape ultime de le dire à tout le monde ! Ce que je fais, mi-septembre…
Depuis, « La nuit sur les toits » est numéro un, je ne sais pas pour combien de temps encore, mais il est suffisamment lu pour m’attirer beaucoup de vues sur internet, et c’est un cercle vertueux qui se met en place…
Je joue le jeu : je crée ce blog, ma page Facebook pro, et… je m’intéresse à la publication papier !
Découragée par tous les témoignages assurant qu’un premier roman ne sera jamais publié par l’édition classique, je n’ai même pas envie d’essayer. Et pourtant ! Cela reste un rêve… Peut-être bien que je me lancerai à l’assaut des maisons d’édition l’année prochaine (si un éditeur passe par là, coucou 😉 sait-on jamais), mais en attendant je me lance dans l’aventure en solo !
Bookelis en premier, parce que c’est le partenaire de monBestSeller, mais il reste un peu cher, malgré il est vrai une grande qualité des ouvrages… Alors je tente le géant Amazon, parce que c’est simple, efficace, rassurant… Et puis je réfléchis, je compare, je teste… Je réajuste, aussi. Le prix initial de mes ebooks était trop bas, par exemple, et ne donne pas l’impression de vendre un ouvrage de qualité… 0,99 € c’est à peine le prix d’une baguette de pain !
Et puis hier j’ai décidé de franchir une autre étape – encore ! – en inscrivant « La nuit sur les toits » sur Librinova, une plate-forme d’autoédition, qui promet de diffuser la version numérique ebook de mon livre sur pas moins de 200 librairies en ligne !
Pour la version papier, je laisse une version disponible sur Amazon et Bookelis…
En route pour l’aventure, donc, mais un peu accompagnée, car si l’auto-édition promet la liberté, en réalité on est surtout très seul ! Pas évident lorsqu’on n’a qu’une seule envie, écrire ! Et être lu, car ce sont avant tout vos lectures et nos émotions partagées qui donnent du sens à tout ça…